Repérage sur le Rhône

Repérage pour une séquence fiction : les vins produits par la colonie grecque de Massilia remontent le Rhône  pour toucher leurs clients gaulois.
Le but est donc de trouver une section du fleuve, assez encaissée (pour avoir la sensation des coteaux où habitent les tribus gauloises qui guettent la remontée des barques), sauvage (pas d'aménagement, juste les arbres, les broussailles), accessible, assez large pour donner une véritable sensation de fleuve, sans trop d'éléments anachroniques (pylônes, fils électriques, routes, voies ferrées, maisons etc.

Le problème pour un tournage historique du Rhône, c'est son aménagement moderne, dans les années 70, pour le canaliser et le rendre sûr à la navigation (justement !). Mais ce ne sont plus les barcasses d'il y a 2 000 ans, mais les chalands gigantesques (100 mètres de long ?) qui font Fos/Lyon en 1 jour.
Donc ce sont 200 km de voie canalisée, aux berges bien dégagées, nettoyées, engazonnées, bien loin des rives arborées et irrégulières qui sévissaient à l'origine. Le meilleur exemple de fleuve sauvage reste évidemment la Loire. Mais le problème, c'est l'absence des coteaux très escarpés qui dominent d'une manière caractéristique le Rhône.
Heureusement l'aménagement s'est fait pour partie en laissant des zones vierges qui suivent l'ancien lit du Rhône, le canal navigable étant de l'autre côté de la vallée alluviale, quand elle est assez large pour le permettre. Donc la recherche doit se porter dans ces zones gardées plus ou moins intactes.


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