Poésie persane

Lorsque la tête basse, je me retrouverai au pied de la mort,
Et que celle-ci m'aura déplumé comme un pauvre oiseau,
Alors, gardez-vous de faire de mon argile autre chose qu'une carafe ;
Car, peu-être alors, remplit du vin, je recommencerai un instant à vivre !

Omar Khayyâm (XIème siècle - Perse)
Robâiyât (Quatrains)

(traduction du persan de Hassan Rezvanian - col. Babel)